Merci au football !
17 juil. 2019 — Par Fadil MOUSSOUGAN
Au delà du fait que c’était ma première grosse compétition, la CAN 2019 m’a permis de vivre une expérience incroyable avec mon pays. Tous les footeux vous diront que parmi les centaines de matchs qu’ils ont avalés, il y en a un qui les marque plus que tous les autres. Avant cette CAN, celui qui m’a le plus marqué personnellement fut le "Chelsea Vs Barcelone" de 2009 à Stamford Bridge avec le but d’Andres Iniesta (meilleur footballeur chauve de l’histoire, au passage) à la 93ème minute. Ce jour là, c’était la première fois que je pleurais de joie.
Désormais le match "Maroc Vs Bénin" occupe la première place de la meilleure sensation que le football a pu me procurer. Le scénario du match, les rebondissements, le dénouement... c’était trop pour moi. L’ouverture du score du Bénin, l’égalisation du Maroc, l’arbitrage orienté en faveur du Maroc, le carton rouge de Khaled ADENON, le pénalty accordé au Maroc à la 95ème minute, la séance de tirs au but. J’ai connu la joie du "Bénin Vs Zambie" de 2003 mais celle-ci était d’une autre dimension.
Ce match m’a également permis de voir disparaître le temps d’une soirée, les barrières qui nous éloignaient les uns des autres, en tant que béninois. Lorsque l’arbitre du match a sorti le carton rouge pour Khaled ADENON et à la fin du match, j’ai vu tous les béninois présents dans le Al Salam stadium du Caire, entonner spontanément l’hymne national. Autorités, dirigeants du football, journalistes, simples supporters, tout le monde se prenait dans les bras. J’ai buggé pendant un instant avant de réaliser ce qui se passait sous mes yeux. Je n’oublie pas ce supporter de la team des béninois vivant en Égypte qui a failli m’étouffer.
Les jours qui ont suivi ce match, tous ceux qu’on croisait dans les rues égyptiennes, nous levait le pouce quand on leur disait qu’on venait du Bénin (le pays qui a éliminé le Maroc favori). Il y a quelqu’un qui m’a même demandé de lui montrer des images du Bénin, de comment les gens y vivent.. etc. Ce sont des sentiments qui n’ont pas de prix.
Merci au Football
Au delà du fait que c’était ma première grosse compétition, la CAN 2019 m’a permis de vivre une expérience incroyable avec mon pays. Tous les footeux vous diront que parmi les centaines de matchs qu’ils ont avalés, il y en a un qui les marque plus que tous les autres. Avant cette CAN, celui qui m’a le plus marqué personnellement fut le "Chelsea Vs Barcelone" de 2009 à Stamford Bridge avec le but d’Andres Iniesta (meilleur footballeur chauve de l’histoire, au passage) à la 93ème minute. Ce jour là, c’était la première fois que je pleurais de joie.
Désormais le match "Maroc Vs Bénin" occupe la première place de la meilleure sensation que le football a pu me procurer. Le scénario du match, les rebondissements, le dénouement... c’était trop pour moi. L’ouverture du score du Bénin, l’égalisation du Maroc, l’arbitrage orienté en faveur du Maroc, le carton rouge de Khaled ADENON, le pénalty accordé au Maroc à la 95ème minute, la séance de tirs au but. J’ai connu la joie du "Bénin Vs Zambie" de 2003 mais celle-ci était d’une autre dimension.
Ce match m’a également permis de voir disparaître le temps d’une soirée, les barrières qui nous éloignaient les uns des autres, en tant que béninois. Lorsque l’arbitre du match a sorti le carton rouge pour Khaled ADENON et à la fin du match, j’ai vu tous les béninois présents dans le Al Salam stadium du Caire, entonner spontanément l’hymne national. Autorités, dirigeants du football, journalistes, simples supporters, tout le monde se prenait dans les bras. J’ai buggé pendant un instant avant de réaliser ce qui se passait sous mes yeux. Je n’oublie pas ce supporter de la team des béninois vivant en Égypte qui a failli m’étouffer.
Les jours qui ont suivi ce match, tous ceux qu’on croisait dans les rues égyptiennes, nous levait le pouce quand on leur disait qu’on venait du Bénin (le pays qui a éliminé le Maroc favori). Il y a quelqu’un qui m’a même demandé de lui montrer des images du Bénin, de comment les gens y vivent.. etc. Ce sont des sentiments qui n’ont pas de prix.
Merci au Football